J’ai tout perdu du paradis
les arbres immenses et rêveurs
le temps des longs après-midis
l’herbe la vitesse et la sueur
le soleil colle à la peau je grandis
à la place j’ai eu les mots
Murièle Camac, Regarder vivre, 2016
J’ai tout perdu du paradis
les arbres immenses et rêveurs
le temps des longs après-midis
l’herbe la vitesse et la sueur
le soleil colle à la peau je grandis
à la place j’ai eu les mots
Murièle Camac, Regarder vivre, 2016