18 commentaires sur “J’arrive où je suis étranger”
Magnifique poème sur la condition humaine. Pour moi les mots « j’arrive où je suis étranger » ne fait pas référence à un étranger au pays ou il arriverait, ce lieu est tout simplement la vieillesse qui nous fait découvrir un monde que nous ne connaissions pas; autre étranger, l’enfant que nous étions: la sublime evocation de cet enfant dont la réalité nous échappe: « Je m’étonne de ce voyageur inconnu » l’enfant que nous avons été, simplement indiqué par les mots un peu plus loin: « mais l’enfant qu ‘est il devenu… je m’étonne de ce voyageur inconnu son visage et ses pieds nus ». J’ai 77 ans.
Potin Guy je vous rejoins totalement. J’aimerai beaucoup que ce poème fût dit à mes obsèques.
Pour moi il s’agit d’un magnifique auto-Requiem et d’un message d’adieu a ceux qui restent avant de passer l’ultime frontière. J’aimerais beaucoup que ce Poème soit lu à mes obsèques.
Il s’agit d’un texte célébrant l’arrivée à la vie la naissance en ce monde puis la fragilité de la vie et sans contrôle toujours la décrépitude de soi de l’être…
Bouleversant… tristement d’actualité.
Date?
Pour moi, il s’agit d’abord d’un poème sur la vieillesse. Bien sûr, il n’est pas difficile d’y voir aussi l’acceptation de l’altérité, en particulier celle de ceux qui franchissent les frontières malgré eux.
Ce poème est émouvant, il me fait penser à un certain événement.
Il est tout simplement Magnifique avec un grand « M » ☺☻
Premiêre fois que je lis cet admirable poême qui peut être récité avec de nombreuses intensités et être mis en musique non seulement comme l’a fait Jean FERRAT mais avec d’autres sonorités aussi pasible ou graves ou tendues. Ce poême vient d’être lu à Münich par un français sur la tombe de son père musicien allemand.
il n’y a rien à ajouter !
» Sublimal »
Magnifique poème, l’un des plus beaux.
Annick, je ne crois pas que dans le poème il soit question de tolérance envers ceux qui sont différents, mais plutôt de compréhension de nous-mêmes, de la fragilité du temps qui passe 🙂
Magnifique… tout simplement magique.
il y a, dans ce poème, construit pourtant de mots simples, une richesse qui, à chaque fois, m’éblouit et puis ces strophes
« Rien n’est précaire comme vivre
Rien comme être n’est passager
…/…
J’arrive où je suis étranger »
Qu’y aurait-il à ajouter? Tout est dit… Sauf que peut-être que dans le cas des poètes ou des artistes « universels » leur message « universel » les rend immortels et pour les vivants que nous sommes (encore) la force de poursuivre le combat pour un peu plus d’humanité…
Il faut apprendre ce poème
à défaut le faire lire à nos enfants
pour qu’ils ne rejettent pas l’étranger
cet étranger que nous sommes tous
quand nous ne sommes pas dans notre contexte
il faut apprendre à nos enfants
à aimer les autres
à respecter ceux qui sont différents
Encourageons ceux qui aujourd’hui
comme nous hier
veulent faire respecter la liberté l’égalité et la fraternité dans leur Pays
Il faut dire ce texte comme une chanson
les mots dans la bouche se savourent
Aragon chez qui je redécouvre toujours
un paysage ignoré
pour moi c’est le plus beau requiem
que l’on pourrait déclamer
lors de mes funérailles
je ne connais rien de supérieur
sublime Aragon toujours et toujours
un texte complexe avec plusieurs interprétations possibles.
mais quel beau texte!!!!!
Magnifique poème sur la condition humaine. Pour moi les mots « j’arrive où je suis étranger » ne fait pas référence à un étranger au pays ou il arriverait, ce lieu est tout simplement la vieillesse qui nous fait découvrir un monde que nous ne connaissions pas; autre étranger, l’enfant que nous étions: la sublime evocation de cet enfant dont la réalité nous échappe: « Je m’étonne de ce voyageur inconnu » l’enfant que nous avons été, simplement indiqué par les mots un peu plus loin: « mais l’enfant qu ‘est il devenu… je m’étonne de ce voyageur inconnu son visage et ses pieds nus ». J’ai 77 ans.
Potin Guy je vous rejoins totalement. J’aimerai beaucoup que ce poème fût dit à mes obsèques.
Pour moi il s’agit d’un magnifique auto-Requiem et d’un message d’adieu a ceux qui restent avant de passer l’ultime frontière. J’aimerais beaucoup que ce Poème soit lu à mes obsèques.
Il s’agit d’un texte célébrant l’arrivée à la vie la naissance en ce monde puis la fragilité de la vie et sans contrôle toujours la décrépitude de soi de l’être…
Bouleversant… tristement d’actualité.
Date?
Pour moi, il s’agit d’abord d’un poème sur la vieillesse. Bien sûr, il n’est pas difficile d’y voir aussi l’acceptation de l’altérité, en particulier celle de ceux qui franchissent les frontières malgré eux.
Ce poème est émouvant, il me fait penser à un certain événement.
Il est tout simplement Magnifique avec un grand « M » ☺☻
Premiêre fois que je lis cet admirable poême qui peut être récité avec de nombreuses intensités et être mis en musique non seulement comme l’a fait Jean FERRAT mais avec d’autres sonorités aussi pasible ou graves ou tendues. Ce poême vient d’être lu à Münich par un français sur la tombe de son père musicien allemand.
il n’y a rien à ajouter !
» Sublimal »
Magnifique poème, l’un des plus beaux.
Annick, je ne crois pas que dans le poème il soit question de tolérance envers ceux qui sont différents, mais plutôt de compréhension de nous-mêmes, de la fragilité du temps qui passe 🙂
Magnifique… tout simplement magique.
il y a, dans ce poème, construit pourtant de mots simples, une richesse qui, à chaque fois, m’éblouit et puis ces strophes
« Rien n’est précaire comme vivre
Rien comme être n’est passager
…/…
J’arrive où je suis étranger »
Qu’y aurait-il à ajouter? Tout est dit… Sauf que peut-être que dans le cas des poètes ou des artistes « universels » leur message « universel » les rend immortels et pour les vivants que nous sommes (encore) la force de poursuivre le combat pour un peu plus d’humanité…
Il faut apprendre ce poème
à défaut le faire lire à nos enfants
pour qu’ils ne rejettent pas l’étranger
cet étranger que nous sommes tous
quand nous ne sommes pas dans notre contexte
il faut apprendre à nos enfants
à aimer les autres
à respecter ceux qui sont différents
Encourageons ceux qui aujourd’hui
comme nous hier
veulent faire respecter la liberté l’égalité et la fraternité dans leur Pays
Il faut dire ce texte comme une chanson
les mots dans la bouche se savourent
Aragon chez qui je redécouvre toujours
un paysage ignoré
pour moi c’est le plus beau requiem
que l’on pourrait déclamer
lors de mes funérailles
je ne connais rien de supérieur
sublime Aragon toujours et toujours
un texte complexe avec plusieurs interprétations possibles.
mais quel beau texte!!!!!