J’ai vu la Croix par dessus la Lune
merveilleux soir de brume
j’avais vingt ans passés
Mille cornes plantées
Mille crevasses brunes
et faisceaux éclatants
Mille pas gravés sur terre
et parfums enivrants
J’ai vu l’homme, la princesse éphémère
et le Père flamboyant
J’étais plus que moi-même
plus grand que le grand
Mon corps lacéré ne me faisait plus mal
J’étais l’air et l’humide
Et il n’y avait plus d’organes
Il n’y avait plus d’ennui
J’ouvrais les portes de la perception divine
Ce soir par dessus la Lune
J’étais empoisonné
Winston Perez, 2009
Poème super ! Je suis le plus grand fan de Mr Perez.
pour les inventions poétique de francis etienne je ne suis pas fan mais meme si je ne comprend pas entièrement ce poème je le trouve magnifique je pense qu’il mériter d’etre plus connu!
Poème superbe, il est mystérieux. Merci Winston Perez.
Je recherche des poèmes sur la nostalgie mais je n’ai pas trop compris celui ci, pouvez-vous m’eclairer ?
Il sera difficile de faire mieux comme commentaire, mais je me dois tout de même le dire,votre poème,est tout bonnement et simplement magnifique !
La beauté
est une œuvre,
aussi fortuite
que désirée,
car elle confine
l’âme
à la chair
qui l’habite.
Votre poème,
riche,
est beau.
Cordialement vôtre,
Francis Etienne
Poème superbe ! Merci M. Perez !