Les particules d’eau se collent à la peau
regorgent d’abstraction
Cette sensation de fluidité intrinsèque à chaque atome
perpètre la cénesthésie créative des neuf premiers mois
L’imaginaire se berce dans la pensée
se concentre sur la caresse du geste répété
se laisse flotter comme un objet éloigné de tout
C’est ainsi que je survis
sur une île de bonheur submergée par les ondes
Je regarde le monde à travers ce voile
le seul que je peux supporter
je constate sa beauté et mon indifférence
ses couleurs se font de plus en plus intenses
mes yeux sont aveuglés par la tendre tempête
J’ai enfin appris à nager
Sybille Rembard, Beauté fractionnée, 2002
Merci pour votre écriture et vos poèmes. Je vous découvre et chaque lecture que je fais de vos écrits me fait aller plus loin en en cherchant d’autres. Encore merci, JOANPAU.
Je cherche l’EAU à travers les mOTS des autres, mieux outillés pour exprimer comment je me sens… dans l’eau. Merci! Et le mettre dans un projet, dans l’eau.
Un début corsé et intense. Une belle oeuvre de poésie.
Cette poésie est très sentimentale et touche très profondément.
J’adore c’est très … rafraichissant. Je vais l’imprimer et le mettre dans mon cahier de poèmes.