C’est le grand silence de la vie
qui me tinte aux oreilles.
C’est vilain silence qui glapit
rien qu’à lui-même pareil.
C’est bruyant silence de la foule
caquetant tout son saoul.
C’est parfait silence de parlotes
où chacun radote.
Et dans ce guignol
qui ricane
qui rigole
qui me suit
me poursuit
et encore mieux m’isole,
c’est le dur silence de la vie
qui me tinte aux oreilles.
Esther Granek, Ballades et réflexions à ma façon, 1978
C’est extraordinaire
Je ne comprends pas qui est critiqué, ou quel système. Ou alors, la maladie ? la mort ? la solitude ?…
Bon poème, j’aimerai bien savoir en quoi il est engagé.
Je crois qu’il vaut mieux un bon silence, que des paroles inutiles ou mauvaises !!!
super j’aime beauocup ,mais ce poème me fait pleurer
Eh oueh ! tout le bavardage « social » ne consiste qu’à faire silence, mais un silence boueux, trouble, agaçant, dissolvant.