Chloroformisée par les stigmates de notre destinée
Elle se remplit de nausée
La violence de l’absence grandissant dans ses entrailles
Elle a envie de tout foudroyer
Elle regarde son visage imprimé dans son âme
Elle sent la chaleur de sa main
Elle écoute son prénom enveloppé par sa voix
Elle respire le nuage meurtrier de sa cigarette
Elle se rive dans ses yeux
qu’elle a endormis pour la dernière fois
Fin août
il faisait chaud
son âme s’est tétanisée à jamais
Sybille Rembard, 2010