Entends comme brame
près des acacias
en avril la rame
viride du pois !
Dans sa vapeur nette,
vers Phoebé ! tu vois
s’agiter la tête
de saints d’autrefois…
Loin des claires meules
des caps, des beaux toits,
ces chers Anciens veulent
ce philtre sournois…
Or ni fériale
ni astrale ! n’est
la brume qu’exhale
ce nocturne effet.
Néanmoins ils restent,
– Sicile, Allemagne,
dans ce brouillard triste
et blêmi, justement !
Arthur Rimbaud, Derniers vers
Je devais l’apprendre pour ma professeur de français et il faut avouer que ce poème est très beau.
Très beau poème il me touche énormément!!!! Rimbaud est de loin le meilleur….. Après Aragon^^