Ma Bohème

Arthur Rimbaud

Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !

Mon unique culotte avait un large trou.
– Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
– Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !

Arthur Rimbaud, Cahier de Douai (1870)

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198 commentaires sur “Ma Bohème”

  1. VAC

    dit :

    Long et peu compréhensible à 11 ans

  2. LE MONZE

    dit :

    Quel poème merveilleux, une époque, un enfant, une innocence, une joie totale dans ce que nous appellerions « misère », mais le bonheur à l’état pur. Un diamant si pur, si clair, ne pouvait être écrit que par Rimbaud. Chaque fois que je le lis, mon cœur s’emballe, mon souffle se coupe et quelque chose me prend aux tripes, comme s’il parlait directement à travers moi. C’est cela, écrire comme personne ne peut écrire : vos phrases vous font revenir.

  3. Dustin011

    dit :

    Arthur Rimbaud est l’un des seuls poètes que j’aime bien dans ceux que l’on étudie en classe. Sinon, nous étions Baudelaire, donc drogue, poison, sexe, horreur… Cela fait du bien de voir un peu de positif !

  4. selena

    dit :

    Bonjour. pour mon francais je dois trouver une chanson qui me fait penser à ce poème. Des idées ?

  5. Lebest

    dit :

    Je suis en 5 éme et je dois apprendre ce poème.

  6. Paillon arlette

    dit :

    J’ai 74 ans, et ce poème est gravé dans ma mémoire depuis mes 13 ans, il faut dire que cette année là j’ai eu un professeur de français extraordinaire qui savait transmettre sa passion pour la poésie française et entre autre Rimbaud.

  7. Pierre-Emmanuel

    dit :

    Un pied près de mon cœur est une allusion sexuelle. Voir les études d’Etiemble et lire pour s’en convaincre la pièce anticléricale « un cœur sous une soutane ». Pour pouvoir refermer les lacets de ses souliers il doit ramener son pied près de son cœur. Les poèmes de Rimbaud de cette période se terminent souvent par une chute brutale (ex. Le Dormeur du Val).

  8. Supercalifragilistispectialidocious

    dit :

    Cocojade, Non, en fait, c’est plus subtil : Rimbaud ne parle pas du « pied » pour marcher ! Il désigne en fait le « pied », qui est une unité rythmique en poésie (l’équivalent des syllabes, je crois). Jeu de mot…

  9. Vernede

    dit :

    Bonjour coco jade,

    À la fin du poème, Arthur fait mention de son propre pied. Du moins c’est ce que je me suis toujours imaginé. Assis au bord d’une route, il arrange les lacets de son soulier, le pied posé sur la cuisse opposée, donc près du coeur !

    Excellente continuation !
    Quentin

  10. Cocojade

    dit :

    Bonjour je suis en 4ème J’ai un devoir de francais dans lequel le questions sont très complexe : pouvez vous me dire de quel pied le poète parle t-il ? Merci d’avance

  11. Nicolas

    dit :

    C’est le poème sur lequel je suis tombé à l’oral de mon bac français… en 1991! Ca ne m’a pas franchement porté chance.

  12. Papypoche

    dit :

    Instit remplaçant pendant près de 30 années, j’ai fait apprendre ce poème à des centaines d’élèves de CM qui, en général, ont adoré.

  13. Amyot

    dit :

    Very good poème !!!

  14. Yeunten

    dit :

    Bonjour tout le monde ! J’interviens car je me pose une question qui chatouille mon innocence… J’ai eu plusieurs fois l’impression en lisant Rimbaud de trouver, outre les messages de liberté, beaucoup de connotations sexuelles. Est-ce simplement là le fruit de mon immagination?

  15. Flore

    dit :

    Pour 5eme 2007:

    Je ne pense pas que le poète aille dans un endroit spécifique et bien établi, mais il reste plutôt à errer dans la campagne: « Petit pousse rêveur » (il ne sais pas ou il va).

    Champs lexicale du déplacement: « je m’en allais »; « mon paletot » (manteau de voyage); « assis au bords des routes »; (« auberge »?: il n’est pas chez lui).

    Les sentiments que le poète éprouve: non mais oh! Je ne vais pas faire tes devoirs à ta place non plus! Sale fainéant!

  16. 5 ème 2007

    dit :

    J’ai deux questions:
    1) Oú le poète va-t-il? Relevez le champ lexical du déplacement.
    2) Quelle sentiment le poète éprouve-t-il? Justifiez la réponse
    Merci pour votre aide

  17. Colmont

    dit :

    La phrase « mon unique culotte avait un large trou » me représente et représente aussi bien mes petites culottes.

  18. Patrice

    dit :

    J’ai le souvenir d’avoir appris et étudier ce poème en classe de 3 ème (j’ai 56 ans). Le cours de français n’était vraiment pas mon fort, mais celui-ci m’a profondément touché, et comme mentionné par d’autres j’en ai conservé et exprimé les 1ers couplets des centaines de fois. Un hymne d’espoir et de bonheur pour tous, juste en regardant le ciel et en se répétant ces quelques vers.

  19. #thebestStranger Things

    dit :

    Ce poème est vraiment incroyable je l’ai découvert pour le collège et j’en suis ravie !

  20. Dominique

    dit :

    Ce poème est destiné aux élèves de quel niveau ?

  21. Michel Gonzalez

    dit :

    Le premier vers de « Ma Bohème » me revient souvent à l’esprit depuis mes 17 ans. Dès : « Je m’en allais, les poches dans mes poches crevées » tout est là, les autres vers me servent à accepter le premier. Tout l’inverse du premier vers de « La Folle Complainte » de Trenet où les autres vers sont là pour détruire la douceur des deux premiers : « Les jours de repassage, dans la maison qui dort ».

  22. Joyeux Raymond

    dit :

    Vous avez raison, Incas, je ne vois vraiment pas ce qu’il y a de compliqué dans ce poème. On ne peut pas être plus simple et plus clair !

  23. Safae hadhoum

    dit :

    Je peux saavoir c’est quoi « j’égrenais » ?

  24. Mariole

    dit :

    Vous préférez ce poème ou Heureux qui comme Ulysse… de Joachim du Bellay???

  25. Tibo

    dit :

    Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou. Le plus beau vers de la langue française pour moi, du plus beau poème. J’ai dû dire Ma bohème des milliers de fois, à l’écoute de sa celeste musique je suis depuis tout petit transporté de bonheur.

  26. Zac

    dit :

    Pour être libre il faut être pauvre… Voilà.

  27. Patrick BENYOUCEF

    dit :

    vade mecum:

    Cher poète, ce poème c’est de la poésie. Tout d’abord, ne pas chercher un sens, une explication, un autre temps viendra pour cela. Laisser vous bercer par la musique qu’il dégage, parce qu’avant tout c’est de la musique. Fermez les yeux, respirez lentement mais fortement. Rimbaud nous emmène.

    Bien après, on va essayer de saisir le message qu’il véhicule, qui pour moi se résume à trois mots « Aimer la liberté libre « , expression que Rimbaud indiquera dans une lettre qu’il enverra quelques mois plus tard à son professeur IZAMBARD.

  28. Michele

    dit :

    A la poésie !! Quelle grand art vous ne trouvez pas ? Rimbaud est un grand poète à n’en pas douter un seul instant. Ce poème est bien là le reflet de son immense talent.

  29. cam

    dit :

    Bonjour, pouvez vous me dire quel lien je peux faire entre ce poème et celui de Charles Baudelaire intitulé « l’Albatros ». Merci d’avance aux personnes qui vont me répondre

  30. mathys

    dit :

    Magnifique poème, mais complèxe

  31. Léo

    dit :

    Je trouve ce poème magnifique mais très compliqué

  32. Julien

    dit :

    Il est nul ce poème

  33. Galland

    dit :

    Magnifique ! Je suis moi-même professeur de français et j’étudie ce poème avec mes élèves. J’approuve ce poème.

  34. Margot HABEGGER

    dit :

    Magnifique poème. Émouvant, sentimental et expressif. Rimbaud est un grand poète, autant pour son jeune âge d’écriture que pour la magnificence de ses poésies.

  35. Lautréamont

    dit :

    La misère matérielle des poches crevées et la richesse immatérielle des nuits à la belle étoile. Un poème sur la Liberté comme Rimbaud sait en écrire. Mention spéciale à la sublime image des gouttes de rosée au front, ça donnerait presque envie de dormir dans un champ. Pour moi le plus grand poète du XIXe siècle.

  36. dalmais

    dit :

    Apprenez a lire, a réfléchir et a vous poser les bonnes questions sur un texte comme celui-ci qui est juste très puissant

  37. Miss Polygone Ourabine coca-cola

    dit :

    La poésie me semble longue et ennuyante… chaque mot me fatigue, elle semble bien expressif sur sa vie mais sans plus…

  38. Luluc30. 6

    dit :

    Il est beau, mais un peu compliqué.

  39. Helium777

    dit :

    Le poème est tres beau et profond et pour ceux qui disent que le poème n’as aucun sens ils ne savent pas ouvrir leurs espris car un poème ne doit pas avoir obligatoirement un sens.

  40. géva

    dit :

    je l’ai également appris à l’école et c’est très loin, mais malgré tout je le connais toujours par coeur! il dégage un truc particulier, et j’adore sa modernité car il se permet de faire des césures en pleine phrase pour garder la rime. Il a osé et je pense qu’il était en avance sur son époque sur ce plan-là et aussi par sa philosophie de vie! Il ne faut pas chercher à l’expliquer de manière rationnelle mais se laisser emporter, car ce poème est un voyage… et ceci n’a strictement rien à voir avec la fumette !

  41. Ange

    dit :

    J’adore ce poème, très magnifique et sentimental.

  42. Philippe

    dit :

    C’est un poème magnifique! Un hymne à la liberté où des mots légers et émouvants expriment un vrai bonheur d’exister, de ressentir intensément le monde autour de soi. C’est une expérience de sensations qui se mélangent, et qu’il arrive à nous faire partager grâce à son talent. Un coeur qui bat vraiment et qui nous parle son vrai langage.

  43. Alain

    dit :

    J’ai étudié ce poème quand j’avais 15 ans avec d’autres de Rimbaud, Verlaine, Baudelaire. Je ne les ai plus jamais oubliés et j’ai maintenant 64 ans. J’y ajoute la Légende des siècles de Victor Hugo : splendide !
    Vive la poésie !

  44. debra

    dit :

    J’aime beaucoup ce poême ainsi que « le dormeur du val ». J’aime également beaucoup « Fantaisie » de Nerval.

  45. marrie

    dit :

    Très joli poème pour les plus de 10 ans. On a donné ce poème à ma fille de cinq ans, qui maintenant troue toutes ses culottes « Mon unique culotte avait un large trou ».

  46. Francis Boucher

    dit :

    Je me suis un soir posé une question, la voici.
    Quel est le plus beau poème de la littérature française ?
    J’ai cherché dans ma mémoire.
    La rose de Ronsard,
    Le village de Du Bellay,
    Un de Chateaubriand,
    Un de Victor Hugo ?
    Seul un disait avoir entendu les étoiles à des années lumières…
    Deux à part ma bohème ont attirés mon attention,
    Quelle est cette langueur qui pénètre mon cœur,
    Ou ( Les sanglots longs des violons de l’automne, blessent mon cœur d’une langueur monotone, Tout suffoquant et blême quand sonne l’heure, je me souviens des jours anciens, et je pleure).
    Rimbaud ou Verlaine, finalement.

  47. Anaëlle

    dit :

    Tout le monde dit qu’il n’est pas terrible ce poème, mais vous ne connaissez même pas le sens.. J’ai étudié ce poème au collège, et au début je ne comprenez vraiment rien.. Mais la prof a tellement bien expliqué, que je connais le sens de ce poème. Et maintenant je peux dire, qu’il est magnifique!

  48. Mary

    dit :

    Je suis en cinquième et j’adore ce poème

  49. Francis

    dit :

    Je pense que Rimbaud n’avait pas encore fugué quand il a écrit ce poème. A l’époque, il habitait à Charleville (08), chez sa mère, et ou il étudiait au collège. L’été, il le passait à Roche, un petit village des Ardennes, à 50 km au sud de Charleville ou sa mère possédait et entretenait une ferme. Je pense qu’il ne travaillait pas trop dans les champs, mais se promenait beaucoup sur les chemins environnant. Il passait aussi beaucoup de temps pour se rendre à travers champs à la gare de Voncq pour rejoindre Charleville. Et c’est sans doute lors de ses promenades qu’il a pensé  » La bohème » et aussi « Sensations ». Il n’était pas shooté, mais était un jeune homme très sensible à tout ce qui l’entourait, et principalement, cette nature autour de Roche. Si vous passez par Roche, à 7 km de Vouziers, dans le département 08, allez y. De la ferme, il ne reste plus que quelques pierres, mais les chemins et les champs sont toujours là. Le lavoir ou il aurait écrit « Le bateau ivre », est la aussi.

  50. Philippe CHABI

    dit :

    Quels sont la fonction grammaticale et le sens de l’hémistiche (« un pied près de mon coeur ») ?
    À mon avis, le second hémistiche du dernier vers est complément circonstanciel de manière (posture) de « tirais ».
    Quant au sens, le poète, tirant les élastiques de ses souliers usagés, devait fléchir sa jambe droite, de sorte que le pied droit se rapprochait du coeur.

  51. Solali de tes morts

    dit :

    Magnifique ! Très simple à apprendre, avec, cependant, un language très complexe et plein de sens cachés, comme sa fugue.

  52. Margaux

    dit :

    Bonjour, je suis en 4e et je dois faire une trace écrite sur ce poème. Même en ayant écouter je n’ai pas vraiment compris le sens de ce poème , je suis alors venu sur ce site pour avoir quelques idées. Après avoir lu tous vos commentaires et relus le poème je peux vous dire que je pense qu’il y a plein de façon de comprendre ce poème mais moi je le comprends ainsi:

    Je pense que lorsque RIMBAUD a fugué de chez lui à 16 ans, il avait besoin de liberté, d’un nouveau mode de vie et il l’a trouvé, le vagabondage. Il part de chez lui pour rêver, découvrir de nouveaux horizons. Mais il est heureux et ça il ne faut pas le perdre de vue; il le dit bien assez non?
    Vers 3: « Muse j’étais ton féal »= « Poésie j’étais ton ami fidèle »
    Vers 4: « Oh ! là ! là ! que d’amour splendides j’ai rêvé ! »= il y a des ! et je suppose qu’il n’a pas mis ça parce qu’il est triste!
    Vers 10: « Ces bons soirs de septembre »=si il était triste il n’aurait pas mis un adjectif mélioratif

    Donc voilà je donnais juste mon avis mais je vous demande d’arrêter de dire que les gens n’ont pas compris car ce n’est pas parce que ils ne l’ont pas compris comme vous qu’il ne l’ont pas compris!

  53. ?????????????????

    dit :

    Savez vous à qui ce poème s’adresse t-il ?

  54. Siby mariama

    dit :

    J’adore ce poème. Il me donne du plaisir à le lire et ça me touche. Les vers sont plus beaux les uns que les autres. C’est magnifique.

  55. dety

    dit :

    Certaines personnes disent que ce poème est difficile à apprendre mais avec la bonne technique c’est facile. J’avais déjà appris cette poésie en CM2 et maintenant je suis en 5 ème et je dois la réapprendre. J’ai même pas eu besoin de l’apprendre car j’avais tout dans la tète et aussi c’est un des plus beaux poèmes que je connaisse.

  56. ???????

    dit :

    Magnifique

  57. Haters n’1

    dit :

    A tout ceux qui disent que le poète avait fumé vous êtes des imbéciles bornés et vous trouvées simplement pas le sens du poème. Vous manquez profondément de culture et pour vous les mots dont il use sont d’un langage bien trop courtois pour que vous en saisissiez le sens.

  58. Audrey

    dit :

    Ce poème est super. Quand on comprend le sens, il est super.

  59. tapr

    dit :

    C’est beau, c’est joli et touchant une personne, un SDF, qui assume son mode de vie !

  60. s.rigobert

    dit :

    C’est époustouflant ce poème. Il avait de l’inspiration. J’ai vraiment aimé.

  61. Emmanuel Macron

    dit :

    Je ne sais pas ce qu’il a fumé Rimbaud avant d’écrire son poème mais en tout cas c’est de la bonne !!

  62. Annie K

    dit :

    Je suis heureuse de constater qu’il y en a parmi vous qui apprécient ce magnifique poème qui m’a fait vibrer et que j’ai récité au cours de diction, lorsque j’étais en secondaire . Ses détracteurs n’y connaissent rien en sensibilité, beauté et construction libre… Merci Mr Rimbaud de m’avoir offert autant de plaisir et de contentement et de liberté à déclamer une de vos merveilleuses œuvres!

  63. Jean Marie Le pen Officiel

    dit :

    La poésie me semble longue et ennuyante… chaque mot me fatigue, elle semble bien expressif sur sa vie mais sans plus. Je n’adhère point.

  64. maupassant

    dit :

    Poème en dessous de tout, respecte à peine les règles de la poésie, n’a aucun sens, ça se voit qu’il n’avait que 16 ans… comme quoi il n’aurai pas du fumé avant d’écrire ce « poème ». C’était vraiment un petit thug ce Rimbaud, il aurait mieux fait de rester à Charleville et d’arrêter les bedos.

  65. Vaiwë

    dit :

    Plus je lis Rimbaud, plus je pense qu’il a un gros délire avec les arbres et la Nature en général :-). Mais Ma Bohème reste néanmoins une oeuvre majeure dans l’histoire de la Poésie, c’est beau de savoir qu’à quinze ans certains sont plus doués que d’autres à cinquante. Pour ceux qui ne comprennent pas le poème ou disent qu’il est triste, n’allez jamais en L ! Soyez de bons gros S, bossez dans une usine et désintéressez-vous de la littérature, ça arrangera tout le monde. Je te salue, Rimbaud, si tu peux nous voir, et bonne journée à tous !

    PS : Rimbaud et la cocaïne ? A quinze ans ? Mais il n’était pas aussi délinquant que vous, les ados d’aujourd’hui ! Par contre il ne se gênait pas pour parler sexe, je vous l’accorde…

  66. Roxy

    dit :

    Ce poème est magnifique.

  67. YOLO-HKAL

    dit :

    Ah Rimbaud, Rimbaud, le fougueux, le passionné, le précieux, le voyou, l’infréquentable, le solitaire qui ne s’est jamais vu seul… Rimbaud l’engagé. Et ici, non simplement dans un délire au cours d’une fugue, il y fait état d’une nature reine et génitrice dans le poète du Verbe. Comme il l’annonce à son professeur Izambard, notre jeune ami est maudit et travaille à « s’encrapuler » pour être poète. Faire l’expérience de tous ses sens et de son corps dans un dérèglement (pardon pour la paraphrase !) à destination de l’inconnu. Et Ma Bohème, magistral mais pas encore assez, est une des phases du dérèglement de par l’errance physique et aussi, psychologique. Son regard se pose partout et son corps, à la fin, se mêle à son âme si bien que ses chaussures gagnent en humanité de par leur personnification « blessés ». Quant à la Grande Ours, elle qui guide et oriente, elle est le témoin omnipotent de la faiblesse humaine face au Sublime de la nature. Qu’est donc le poète ? Pour parler comme Sartre dans Qu’est-ce que la littérature ?, c’est bien un être sensible qui n’a besoin aucunement de vitres dépolies pour dire le Vrai, le Beau. Le sentiment est directement retranscrit dans le verbe.

    Pardonnez-moi cette hâtive et médiocre proposition. Je reviendrai avec des idées plus propres.

    (PS : conception du corps chez Rimbaud, Vénus anadyomène. Le lire avec un Gaffiot !)

  68. Melode

    dit :

    Ce poème est magnifique mais difficile à apprendre.

  69. nounouk1010

    dit :

    Ce poème est simplement merveilleux !

  70. petitoiso

    dit :

    Rimbaud était un poète qui voulait fuguer et il l’a fait. Il est parti avec Verlaine je crois à Paris. Il avait bu beaucoup et Verlaine lui a tiré dessus. Rimbaud a porté plainte et il est parti en prison ensuite. Rimbaud a reconnu son erreur et a voulu enlever sa plainte mais c’était trop tard. Alors il a arrêté d’écrire et est parti en Afrique pour faire du commerce et il a eu une maladie. On a dû lui amputer la jambe en France, mais trop tard, il meurt.

  71. jiji

    dit :

    J’aime trop ce poème !

  72. Mister bdl

    dit :

    Vous n’avez pas compris la beauté du poéme. Le poéte à fugué toute sa jeunesse en écrivant donc il a voulu exprimer ce qu’il a ressenti vu il adoré être libre car chez lui ça crié et quand il a eu l’âge de partir il a arrêté d’écrire puis il est parti en afrique.

  73. Lolita

    dit :

    Franchement les gens qui disent que le poète fumait de l’herbe, vous êtes un peu con XD. Cherchait à comprendre le sens caché avant de juger.

  74. Alice

    dit :

    Pensez-vous qu’Arthur mesurait son talent exeptionnel ?

  75. Alice

    dit :

    Ce poème est une œuvre artistique d’une qualité exeptionnelle. Je l’ai appris en CM1. Je l’adore !!!

  76. gabriel

    dit :

    C super, j’adore

  77. Lulu du 67

    dit :

    Bonjour je suis en Quatrième et je dois imprimé ce poème et je suis tombé sur ce site formidable. Ce poème laisse beaucoup de Métaphore il faut juste le lire plusieurs fois. On étudie justement Rimbaud pour un chapitre qu’on dit ennuyant mais moi je trouve ce chapitre passionnant.

  78. Aidez moiii

    dit :

    Je suis en 5ème et j’ai un DM à faire sur ce magnifique poème. J’ai réussi les questions mais une me chiffone. La question est :
    Quelle image de la nature Arthur Rimbaud donne t-il dans le poème ? Justifiez.
    Merci pour votre aide

  79. Gabriel

    dit :

    Juste incroyable, un des rares poèmes qui prend son sens lorsque l’on fais minimum preuves de compréhension, son poème est à la fois un tout, et à la fois une partie, mélangeant mélancolie, tristesse joie si l’on comprend ce qu’il ressent! Arthur est un génie qui n’avais pas la chance de libérer son talent dans le monde entier, ce n’est que plus d’un siècle plus tard qu’il fut reconnus par le monde!

    Je le respecte fortement 🙂

  80. mathis college du parc

    dit :

    J’aime bien ce poème.

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