Une jeune fille nonchalante
rêve au bout d’un chemin.
Son visage de soie caresse le vent.
Sans raison, ni idée
elle frôle l’impitoyable haie.
Son doigt piqué d’un profond rouge,
elle reste immobile sans alarme, ni amertume.
Elle est hypnotisée par l’incroyable lumière,
qui pénètre les érables avec toute sa vitalité.
Comme une héroïne d’un conte lointain,
elle commune avec la nature,
elle chante sans fin.
Capturée dans la chaleur
rien ne va briser ce songe d’été.
Et voilà qu’arrive un changement,
un chevalier sur son étalon blanc
emporte sa muse à l’idée suivante.
Chloe Douglas, 2010
Il faut bien comprendre le titre afin de saisir correctement le fond de ta pensée. En fait, laisse-moi te décrire comment j’interprète la chose en souhaitant ne pas être à côté de mes espadrilles. Par « Paresse Inspirée », j’y vois simplement l’exemple de sentiment amoureux dans sa mouture romanesque. L’auteure, la protagoniste peut-être, est gorgée d’été, donc d’amour, couplé à la langueur et la passivité amoureuse caractéristique durant longtemps des construits/idéaux quant à l’amour au féminin. Très bien. Si je peux me permettre une critique c’est celle voulant que l’écrit soit très révélateur et qu’il aurait à gagner à être plus évocateur. La poésie, c’est de la magie!
Bravo et merci.
La parrese in se (en soi) n’est pas clarifié!! GRAND MERCI.
J’aime beaucoup.
J’aime surtout l’idée. Il est facile de se projeter dans ce poème. S’imaginer être « l’héroïne » qui dans sa solitude capte son intention sur un effet de lumière, comme si elle était hypnotisée.
j’aime bien…surtout la fin, elle fait comprendre le sens global.
Passer d’une pensé profonde a une autre, sans aucun but (l’essence même de la paresse)
Je trouve que la paresse n’est pas trés représentée…